
J’ai toujours eu une peau à problèmes. Triturer mes points noirs était comme un sport, surtout à l’adolescence. Il a fallu attendre mes trente ans pour que ça se calme, un peu, mais j’en avais toujours. Ma fille avait pris le relais de ma face. Probablement que parce que je travaillais le métal, ça alimentait mes pores.
Le temps a passé, je me trouvais pas pire dans le miroir. À un moment donné, je ne me souviens plus comment s’est venu sur le sujet, mon amie m’a invitée à me regarder dans son miroir grossissant 10 fois. OMG. Les points noirs, les sourcils tout croches. J’ai eu un choc ! Je ne pouvais pas croire que je sortais de même depuis un bout ! Ça me prenait un nettoyage de peau, un peeling, une Zamboni, quelque chose!
Je me suis rendue chez l’esthéticienne près de chez moi et j’ai pris un rendez-vous. Ça allait à dans deux semaines. J’ai filé chez Jean-Coutu m’acheter un miroir comme mon amie.
Entretemps, j’allais acheter des chandelles chez Dollarama. J’ai tout de même fait toutes les rangées. Dans l’allée des soins, j’ai vu le Powerful peel-off black mask infused with charcoal de SPASCRIPTIONS for Men. Le mot Men ne m’a pas arrêtée.
Le soir même, j’ai appliqué le masque. Il a séché en 45 minutes. Au moment de retirer, ça ressemblait à une épilation à la cire. On tire vite, c’est tout. Une peau douce, plus nette, et épilée de surcroit. J’ai répété trois fois, en deux semaines, par la suite.
Arrivée à mon rendez-vous chez l’esthéticienne, il fallait voir sa face! Tellement déçue ! Ben là? T’as rien! Elle a quand même essayé de peser sur mon nez. Rien. Pour vrai, ça fait mal se faire jouer dans la figure par une esthéticienne.
Avec le masque, on souffre la première fois en l’enlevant. Souffrir, un grand mot: un coup de marteau sur le pouce, c’est souffrant.
